Au total, 5 863 transferts ont été enregistrés (+19,1%) et USD 2,35 milliards ont été dépensés (+57,9%) par les clubs dans le football professionnel masculin, deux chiffres sans précédent pour une fenêtre de janvier
Deux nouveaux records chez les femmes aussi, avec USD 5,8 millions dépensés (+180,6%) et un total de 455 transferts internationaux concrétisés
Dans les deux cas, les clubs anglais sont les plus dépensiers
Comme l’a confirmé l’International Transfer Snapshot de la FIFA de janvier 2025, la dernière période de transferts a encore une fois été l’occasion d’atteindre des sommets inédits, et ce pour le football masculin comme pour le football féminin.
D’après le rapport élaboré par la division Juridique et Conformité de la FIFA – désormais basée à Miami –, pas moins de 5 863 transferts internationaux ont été enregistrés en janvier dans le football professionnel masculin. Ce chiffre est le plus important jamais atteint pour une fenêtre de mi-saison et représente une augmentation de pratiquement 20% par rapport à janvier 2024.
De même, les USD 2,35 milliards versés en indemnités de transfert constituent eux aussi un nouveau record pour un mois de janvier. Ce montant est 57,9% plus élevé que celui de janvier 2024, et même 47,1% supérieur à celui de janvier 2023, lorsque la dernière plus haute valeur avait été atteinte.
Le football féminin n’est pas en reste, avec également deux nouveaux records battus pour cette période de l’année. Les USD 5,8 millions dépensés par les clubs en indemnités de transfert représentent le plus haut total jamais enregistré pour un mois de janvier, ainsi qu’une hausse de 180,6% par rapport à l’année précédente. De même, 455 transferts internationaux ont été réalisés, soit une augmentation de 22,6% par rapport au précédent record établi en janvier 2024.
Pour le football masculin, ce sont les clubs anglais qui ont été les moins avares, avec pas moins de USD 621,6 millions déboursés en indemnités de transfert. Ils arrivent ainsi largement devant les Allemands (295,7 millions), les Italiens (223,8 millions), les Français (209,7 millions) et les Saoudiens (202,1 millions). Côté recettes, ce sont les clubs français qui sont à la fête, avec USD 371 millions récoltés, suivis par les Allemands (226,2 millions), les Anglais (185,2 millions), les Portugais (176,4 millions) et les Italiens(162 millions).
Le Brésil est le pays qui a enregistré le plus d’arrivées (471), devant l’Argentine (265), le Portugal (207), l’Espagne (200) et l’Angleterre (190). En ce qui concerne le nombre de transferts sortants, l’Argentine mène la danse avec 255 départs, suivie par le Brésil (212), l’Angleterre (211), les États-Unis (188) et le Portugal (170).
Chez les femmes, ce sont aussi les clubs anglais qui ont été les plus dépensiers, avec USD 2,3 millions déboursés. Ces derniers ont également enregistré le plus de transferts entrants (39). Par ailleurs, la période de transferts de janvier 2025 est la première fenêtre de mi-saison de l’histoire à atteindre plus de USD 1 million dépensé par les clubs dans le football professionnel féminin.
Pour consulter le rapport complet de janvier 2025, rendez-vous ici.